Vendredi dernier, l’agence de notation Scope Ratings a donné la meilleure note de crédit au Grand-Duché, avec perspective stable. Elle prévoit une croissance du PIB de 2,2% pour cette année.

Le Luxembourg garde son statut de bon élève. Après Fitch , c’est au tour de Scope de donner son appréciation. Elle est très positive puisqu’elle attribue au pays le fameux triple A, avec perspective stable. « Cette meilleure note reflète l’économie résiliente du pays, ainsi que la bonne tenue des finances publiques », pointe le communiqué du ministère des Finances.

L’agence note que les mesures gouvernementales ont permis au Grand-Duché de mieux résister aux crises que ses voisins. Elle considère que les mesures de l’ « Energiedësch », des « Solidaritéitspak 1.0 et 2.0 » ont un impact positif sur le pouvoir d’achat, la consommation privée et le niveau des investissements. Elle relève que l’inflation connaît une « tendance à la baisse ».

Malgré un contexte marqué par la guerre en Ukraine, Scope prévoit une croissance du PIB à 2,2% contre 2% en 2022. Elle a observé que la création d’emploi reste à un niveau élevé. Concernant la place financière, Scope constate que « le cadre réglementaire et la surveillance efficace sont des caractéristiques qui en expliquent la résilience et la compétitivité ».

Un paquet de mesures efficaces

Le rapport met en avant des risques auxquels le Luxembourg est exposé en tant qu’économie ouverte. Il s’agit d’une remontée des prix de l’énergie, l’évolution de la politique monétaire de la Banque centrale européenne ou une croissance plus faible que prévue.

Enfin, l’agence souligne la solidité des finances publiques luxembourgeoises. Elle estime que le niveau de la dette publique ne dépassera pas le seuil de 30% du PIB, fixé au programme gouvernemental. Sur ce point, la ministre des Finances Yuriko Backes, citée dans le communiqué a affirmé : « l’évaluation souligne l’efficacité des paquets de mesures, implémentés par le gouvernement en étroite concertation avec les partenaires sociaux, pour soutenir les ménages et les entreprises ».

L’évolution de la situation budgétaire offre une certaine marge de manœuvre pour faire face à des défis économiques éventuels, selon Scope.