Lancée en mai en 2021, la start-up belge livre des collations saines dans les firmes installées en Belgique, en France et au Luxembourg. Une alternative qui permet de grignoter des produits de meilleure qualité devant l’écran de son ordinateur.
« Au départ, on voulait rendre les espaces de bureau plus sains et durables tout en améliorant le bien-être en entreprise », résume Florian Etienne. Avec Rudy Gardiole, il a fondé la start-up Fika au printemps 2021. Sa mission ? Proposer des collations saines dans les firmes. Avant le Covid-19, il y avait « beaucoup de junk food » dans les distributeurs de friandises. Mais également la possibilité de croquer dans un fruit. Un produit à la durée de vie limitée. « Nous arrivons avec une autre solution : sèche et non-périssable. Ça fonctionne très bien avec le travail hybride », ajoute-t-il.
Les produits livrés par la jeune pousse donnent l’eau à la bouche. Il s’agit aussi bien de barres, de biscuits, de cookies que de mix de noix. Il y a aussi des produits « innovants ». A savoir : des pois chiches grillés ou encore des barres à base de farine de grillons ! Tous les snacks sont produits en grande majorité en Belgique mais aussi en France et en Allemagne. Les fournisseurs viennent de ces mêmes pays. « Au début, on a fait beaucoup de recherches sur internet pour en trouver. On a participé à des salons spécialisés », affirme Florian Etienne. Aujourd’hui, « ce sont eux qui viennent vers nous ».
Les aliments sont sélectionnés à partir de critères de sélection. « Nous avons crée une check-list avec une nutritionniste », pointe-t-il. L’aide d’une spécialiste de la nutrition évite de mauvaises surprises. Beaucoup de produits ont l’air sain. En réalité, si on y regarde de plus près, ils ne le sont pas du tout.
Une livraison de gourmandises sur mesure
S’inscrivant dans une démarche durable, Fika s’est dotée de présentoirs en bois. Ce n’est pas tout. En plus d’offrir des collations individuelles emballées, elle propose du vrac. Ce «côté sans déchet » plaît aux entreprises. Cerise sur le gâteau, elle est bio et équitable. « Nous essayons de nous améliorer au niveau de la durabilité. Notre souhait à la fin de l’année 2023 est de mesurer le bilan carbone et de voir les mesures que nous devons prendre pour le résoudre au maximum », pointe le co-créateur de la jeune pousse.
Les salariés des entreprises clientes ne risquent pas de se laisser des produits proposés. Chaque mois, ils reçoivent un mix différent. « C’est une grande valeur ajoutée », glisse Florian Etienne. Il précise : « au niveau du vrac, on a des produits très gourmands ». Le matin, c’est granola, l’après-midi des biscuits aux amandes et pour l’apéritif des noix de cajou au chili. Un programme très gourmand.
Cette offre de snacking gourmand est incontestablement un atout pour les clients de Fika. Cela les rend attractives aux yeux des employés et de ceux qui aimeraient l’être. «Nous faisons partie d’une stratégie globale de l’entreprise », indique le co-créateur. Le prix de la prestation est calculé sur le nombre d’employés et dépendre de l’offre choisie. Une quantité ainsi qu’une fréquence de livraison sont suggérées. Puis vient la phase de test de deux mois durant laquelle « nous regardons à quelle vitesse c’est consommé par rapport au budget ». Cette « phase d’observation » permet de faire des ajustements.
Un focus sur le B to B
Fika compte actuellement une centaine de clients en Belgique, dans le Nord de la France ainsi qu’au Luxembourg. Il s’agit d’entreprises du domaine des services car la collation est un « produit de bureau ». La start-up s’est lancée à un moment donné dans la livraison aux particuliers. Un essai qui n’a pas été transformé. « Nous avons mis le focus sur le B to B », précise Florian Etienne. Pour lui, le Grand-Duché est un pays intéressant qui a « plus d’entreprises de services ». « Nous n’avions pas prévu d’y aller au départ ». C’est en signant avec un client que la jeune société a mis un pied dans le pays. Le Luxembourg représente tout de même un quart du chiffre d’affaire. Celui-ci était en tout de 190.000 euros en 2022. « Nous espérons arriver à 500.000 euros en 2023 », expose l’entrepreneur qui aimerait lancer des délices en marque blanche en 2024. Affaire gourmande à suivre…