Le troisième rapport au titre de la surveillance renforcée post-programme pour la Grèce, de l’orientation budgétaire recommandée pour la zone euro, ainsi que du rôle international de l’euro étaient au coeur des discussions de la réunion de l’Eurogroupe du 8 juillet.

Le ministre des Finances Pierre Gramegna a souligné que « l’euro est définitivement sorti de sa crise d’adolescence et un rôle accru de la monnaie unique sur la scène internationale profite à l’économie européenne. »

D’après le communiqué du ministère des Finances concernant la situation budgétaire en Italie, la Commission européenne a exposé aux ministres sa décision de « ne pas recommander d’ouvrir une procédure pour déficit excessif à l’encontre de Rome, suite aux mesures annoncées par le gouvernement italien ».

Les ministres des Finances ont, par ailleurs,  discuté de l’approfondissement de l’Union économique et monétaire et de l’organisation des travaux sur les mois à venir pour  » donner suite aux décisions prises lors du Sommet de la zone euro du mois de juin. »

Une taxe sur les plastiques et sur le carbone: des pistes à explorer

Les ministres des Finances des 27 ont abordé, hier, lors du Conseil Ecofin,  la question du financement du prochain cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027. C’est dans ce contexte que Pierre Gramegna a évoqué « qu’une taxe sur les plastiques et sur le carbone – deux propositions en accord avec les priorités de l’UE – seraient des pistes à explorer dans le but de définir de nouvelles ressources propres », dit le communiqué.

Les priorités de la nouvelle présidence finlandaise, dont le développement de la finance verte au niveau européen dans le but de lutter plus efficacement contre le changement climatique, ont été discutées.