Après avoir passé 40 ans au sein du groupe d’assurance Foyer, François Tesch, son président quitte ses fonctions et passe le relais à Eric Kleynen, a-t-on appris ce mardi. Le chiffre d’affaire de l’entreprise également dévoilé à l’occasion de l’assemblée générale a reculé de 14,7 % en 2022.

Il y a du changement à la tête du Foyer. Lors de son assemblée générale du 18 avril, le groupe d’assurance a annoncé d’importants changements. François Tesch, membre du Conseil d’administration depuis l’an 2000 et Président depuis 2014 cède sa place. Il restera présent au sein du groupe en tant qu’Administrateur-Délégué de Foyer Finance, la maison-mère de Foyer. Comme l’indique sa biographie, M. Tesch est entré dans la compagnie en 1983 en tant que Secrétaire Général. Il a été Directeur général de 1985 à 2014. Il occupe également les fonctions de Président Exécutif de Luxempart, de Vice-Président de CapitalatWork et d’Administrateur de Luxunion.

Il passe la main à Eric Kleynen, membre du Conseil de Foyer depuis 2021 qui a été nommé par le Conseil. Diplômé de l’Ecole de Commerce Solvay à Bruxelles, il a commencé sa carrière dans le secteur bancaire aux Etats-Unis puis s’est dirigé vers le monde de l’assurance (AXA et Belfius Assurances entre autres).

Touché par les conséquences de la Guerre en Ukraine

En plus de ce changement de présidence, Foyer a communiqué les départs de Philippe Worré, Michel Tilmant, et Alain Huberty. De nouveaux administrateurs font leur entrée en la personne de Valentine Karsenty, Benoît Tesch, John Penning et Lionel de Hemptinne.

Lors de l’Assemblée générale, les chiffres de l’année 2022 ont été approuvés. A l’image de l’ensemble des acteurs de l’assurance, Foyer a subi les conséquences de la Guerre en Ukraine (marchés boursiers volatiles, début de récession et contexte inflationniste). Le chiffre d’affaire a reculé de 14,7 % par rapport à 2021, s’élevant à 2.360,81 millions d’euros. Le bénéfice consolidé après impôts « reste bon », selon le communiqué de presse, à 147,72 millions d’euros. « Ce résultat solide n’a cependant pas pu compenser un impact négatif de 8,8 % de la valorisation des actifs financiers sur fonds propres », précise le texte.