Le résultat avant provisions et impôts du secteur bancaire luxembourgeois s’élève à 3.876,4 millions d’euros pour les trois premiers trimestres de l’année 2021, soit une augmentation de 13,3% par rapport à la même période de l’année précédente, d’après la CSSF. La hausse est entre autres due à des effets non récurrents sur le premier semestre de l’année.
Pendant les trois premiers trimestres de 2021, la marge d’intérêts a connu une baisse de 10,1% en comparaison avec la même période de l’année 2020. Cette baisse a été partagée par 62% des banques luxembourgeoises. La diminution s’explique principalement par la réduction de marges d’intermédiation, résultant notamment de la baisse de taux d’intérêt en dollar américain.
Les revenus nets de commissions ont enregistré une hausse de 14%. Cette augmentation résulte en majeure partie de la progression du montant des actifs déposés auprès de banques privées et dépositaires. Ce montant constitue l’assiette pour le calcul des commissions perçues pour la garde d’actifs. La hausse des revenus nets de commissions a été partagée par 68% des banques luxembourgeoises.
L’augmentation significative (+82,9%) des autres revenus nets est le fruit de développements isolés, non récurrents.
Les frais généraux (+8,1%) restent orientés à la hausse pour plus de deux tiers des banques. La forte augmentation des autres frais généraux (+12,3%) est imputable à hauteur d’environ deux-tiers à une seule banque.
Pris ensemble, les développements susmentionnés conduisent à une hausse du résultat avant provisions et impôts de 13,3%.