En 2020, selon Eurostat, l’institut européen de la statistique, le Luxembourg a dépensé 1,1% de son PIB dans la recherche et le développement (R&D) contre 1,5% en 2019. Le Grand-Duché fait partie des pays dont l’intensité R&D a diminué avec la Finlande et l’Irlande.

A contrario, l’intensité de R&D la plus élevée a été enregistrée en Belgique et en Suède (3,5% du PIB), suivies par l’Autriche (3,2%) et l’Allemagne (3,1%).

Six États membres ont enregistré une intensité de R&D inférieure à 1 % du PIB : la Roumanie (0,5%), Malte et la Lettonie (0,7% chacun), Chypre, la Bulgarie et la Slovaquie (0,9% chacun).

La R&D est un moteur important de l’innovation, et les dépenses et l’intensité de R&D sont deux des principaux indicateurs utilisés pour suivre les ressources consacrées à la science et à la technologie dans le monde.

Le secteur des entreprises reste le principal secteur dans lequel les dépenses de R&D ont été dépensées, représentant 66 % du total des dépenses de R&D en 2020, suivi par le secteur de l’enseignement supérieur (22 %), le secteur public (12 %) et le secteur privé à but non lucratif (1 % ; le total des données peut ne pas atteindre 100 % en raison des arrondis).

L’an passé, les États membres de l’UE ont dépensé environ 311 milliards d’euros en recherche et développement (R&D). Il s’agit d’une diminution de 1 milliard d’euros par rapport à 2019 (312 milliards d’euros). L’intensité de la R&D, c’est-à-dire les dépenses de R&D en pourcentage du PIB, s’est établie à 2,3 % en 2020, contre 2,2 % en 2019. « Toutefois, cette faible augmentation est due à une diminution du PIB en raison de la pandémie de COVID-19. Dix ans plus tôt (2010), l’intensité de la R&D était de 2% », note Eurostat.