Selon la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), il s’agit du résultat avant provision du secteur bancaire luxembourgeoise pour le premier trimestre de 2020. En comparaison annuelle, il a connu une forte progression de 22,7%.
« L’augmentation du résultat opérationnel avant provisions et impôts est à relativiser face à une augmentation des corrections de valeur sur les portefeuilles crédit à prévoir au cours des mois prochains en raison de la crise sanitaire », souligne la CSSF dans le communiqué.
Au premier trimestre de cette année, la marge d’intérêt a grimpé de 16% par rapport à la même période en 2019. « Cette augmentation s’explique principalement par la croissance du bilan agrégé dont une partie est liée au Brexit », dit le gendarme de la place financière.
Des frais généraux encore en forte croissance
Pour les revenus nets de commission, la hausse est de 21,5%. « Bien que la valeur des actifs déposés auprès des banques ait lourdement chuté en février et mars 2020, elle reste, en moyenne sur les trois premiers mois de l’année, supérieure au montant moyen des actifs en dépôt au premier trimestre 2019 », ajoute-t-il.
Les autres revenus nets ont accusé une forte baisse en termes relatifs (-34,5%) en raison de la diminution de valeur de portefeuilles-titres de certaines banques. Quant aux frais généraux, ils ont continué d’augmenter fortement (+8,7%) en raison principalement de la hausse des autres frais généraux (+13,8%). Selon la CSSF, une partie de cette augmentation est liée au Brexit en raison de la relocalisation d’infrastructures opérationnelles au Luxembourg.