L’agence de notation Moody’s maintient sa notation triple A pour le Grand-Duché « avec perspective stable », a indiqué le ministère des Finances dans un communiqué samedi. Une notation confirmée par DBRS et Fitch, une semaine plus tard.
Dans son analyse, l’agence de notation souligne la vigueur de l’économie luxembourgeoise et estime qu’elle conservera un rythme de croissance proche de 2,5% pour la période 2019-2023.
D’après le communiqué du ministère des Finances, l’un des principaux avantages du Luxembourg demeure la solidité de sa performance budgétaire, « reflétant une gestion prudente par le gouvernement des finances publiques ». « La situation budgétaire du Luxembourg compte ainsi parmi les plus solides des pays AAA », est-il encore écrit.
Le maintien du triple A, un « signe important »
Moody’s met aussi en avant le faible niveau de la dette publique et s’attend à ce que les excédents des administrations publiques atteignent en moyenne environ 1,3% du PIB d’ici 2023. Cela se traduira par une baisse continue du ratio de la dette publique, qui devrait passer de 21,4 % à fin 2018 à moins de 20% du PIB en 2020.
Pour le ministre des Finances Pierre Gramegna cité dans le communiqué, « le maintien du AAA est un signe important, qui reflète la stabilité financière et économique de notre pays ».
Samedi 7 septembre, dans un communiqué, le ministère des Finances a indiqué que « les agences de notation de crédit DBRS et Fitch viennent de reconfirmer chacune le maintien de la notation AAA pour le Grand-Duché, avec perspective stable. »Pour Fitch et DBRS, l’un des principaux atouts du Luxembourg demeure ses finances publiques saines et soutenables, basées sur une gestion budgétaire prudente ».
Une dette publique maintenue en -dessous des 30% du PIB
« Fitch souligne tout particulièrement dans son analyse que le Luxembourg a la dette publique la plus faible parmi les pays AAA, avec un taux de 21% du PIB en 2018. Les deux agences s’attendent à ce que les excédents des administrations publiques continuent de s’améliorer légèrement à moyen-terme, et que la dette publique soit maintenue à tout moment en-dessous de 30% du PIB, comme prévu dans l’accord de coalition », a ajouté le texte.
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