Pour 2021, le Statec s’attend à une hausse des prix de l’immobilier de 9% et de 5% en 2022. Ces hausses comportent « une marge d’incertitude importante ».
Au Grand-Duché, depuis une dizaine d’années, la hausse des prix de l’immobilier accélère. Elle a connu son apogée l’an dernier avec une augmentation de 14,5%, « l’une des hausses les plus élevées jamais enregistrées », d’après le Statec. Une étude récente sur le sujet publiée dans la dernière note de Conjoncture essaye de permettre « de juger de l’existence ou non d’une bulle spéculative » et » de faire des prévisions ».
Citées dans le dernier Conjoncture Flash, les principales conclusions mènent à penser qu’il n’y a pas de bulle spéculative car « les fondamentaux arrivent bien à expliquer depuis 1980 près de 80% des fluctuations des prix immobiliers observés ».
Pour l’institut de la statistique, 2019 et 2020 sont des exceptions. Les prix de l’immobilier seraient plus élevés en 2019 que « ce qui découle des fondamentaux mais cet écart ne serait pas plus important que lors d’autres phases de surévaluation », dit-il. Ce dernier s’attend à une « poussée » qu’on peut « chiffrer à 5% ». Cette décélération proviendrait du fait que « les facteurs exceptionnels ayant entraîné les prix à la hausse disparaîtraient progressivement et le mouvement haussier serait alors en accord avec les fondamentaux marqués par un excès structurel de la demande sur l’offre.
Le Statec ne parle pas de bulle spéculative mais s’attend à une hausse de prix moins importante qu’enregistrée ces dernières années. (Photo: pexels)
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