Une réunion de la dernière chance aura lieu aujourd’hui à l’Office Nationale de Conciliation (ONC), dans le cadre des négociations du plan social pour le groupe Saint-Paul qui doit toucher 74 salariés. Les partenaires sociaux n’avaient pas trouvé d’accord pour ce plan.

Les partenaires sociaux se sont rencontrés à trois reprises devant le Conciliateur. Malheureusement, cela n’a rien donné. Le LCGB, syndicat majoritaire chez Saint-Paul a déploré mardi dans un communiqué que la direction campait sur ses positions et n’affichait pas volonté de négocier un volet extralégal  » digne de l’engagement durant de nombreuses années par les 74 salariés concernés ». Au départ, 80 personnes étaient concernées par le plan social.

Le syndicat chrétien regrette que la direction provoque « l’échec de négociations et par conséquent la non-conciliation pour l’établissement d’un plan social en date du 27 octobre ». Il indique qu’avec cette non-conciliation, l’employeur pourra procéder aux licenciements individuels « conformément au cadre légal ». « Comme un tel licenciement représentera toutefois un grave non-respect de l’article 38 de la convention collective en vigueur jusqu’au 31 décembre 2021″, chaque salarié licencié pourra introduire un recours devant les juridictions du travail », souligne-t-il.

Durant toute la période de négociation du plan, le LCGB dit avoir constaté que la position de l’employeur (refus des départs volontaires, diminution des montants pour l’indemnité extralégale) était « inadmissible »car « largement inférieure aux conditions de 2013 ».

Il y a quelques semaines, le syndicat en appelait à la responsabilité de l’Archevêché dans ce dossier. Pour rappel, le groupe Saint-Paul a changé d’actionnaire au mois d’avril 2020.

D’après le syndicat LCGB, chaque licenciement pourra être contesté devant le tribunal du travail. (photo : ecorama luxembourg)