Au 31 mai dernier, l’Adem a comptabilisé 20 209 demandeurs d’emploi résidents. Sur douze mois, cela représente une hausse de 5085 personnes, soit de 33,6%. Le taux de chômage s’établit à 7%.
D’après l’Adem, cette hausse du chômage observée pendant le mois de mai provient essentiellement « d’une baisse des sorties vers l’emploi, plutôt que d’une hausse des nouvelles inscriptions ».
Au courant du mois de mai, l’agence pour l’emploi a ouvert 1 678 nouveaux dossiers de demandeurs d’emploi résidents, ce qui représente une baisse de 19% par rapport au mois de mai 2019.  Dans le même temps, le nombre de clôtures de dossiers a diminué, passant de 2 484 en mai 2019 à 1 230 en mai 2020.

L’institution de la rue Bender dit, qu’à cause de la crise du Covid-19, elle a dû adapter le suivi des demandeurs d’emploi. « Ces nouvelles règles ne permettent plus de tenir à jour d’une manière aussi précise qu’avant la crise, les registres des demandeurs d’emploi, en particulier en ce qui concerne les clôtures de dossiers », précise-t-elle encore.

Encore beaucoup de postes vacants

Le nombre de demandeurs d’emploi résidents bénéficiant de l’indemnité de chômage complet a enregistré une progression de « 2765 ou de 37.1% sur un an », dépassant ainsi la barre des 10 000 personnes en mai.  En outre, le nombre de bénéficiaires d’une mesure pour l’emploi a reculé de 408 personnes (-9,6%) par rapport à mai de l’année dernière. « Faute d’opportunités d’embauche, ces personnes qui terminent une mesure vont de nouveau se retrouver parmi les demandeurs d’emploi résidents disponibles », ajoute l’Adem.

En mai, les employeurs ont déclaré 2 309 postes vacants, un chiffre en baisse de 33,4% par rapport à mai 2019. Cependant, il est en hausse de 414 unités ou de 21,8% par rapport à avril 2020.

Au mois de mai, le nombre de demandeurs d’emploi a explosé et le taux de chômage s’établit désormais à 7%. (Photo: ecorama luxembourg)