La Commission de surveillance du secteur finanicier (CSSF) et l’Université de Luxembourg via le Center for Security, Reliability and Trust (SnT) ont signé jeudi un accord-cadre de partenariat en matière d’intelligence artificielle appliquée au traitement de données financières.

« Face à ces défis, la CSSF a mis en place sa stratégie CSSF 4.0 afin d’avancer le plus possible vers une surveillance en temps réel », a déclaré Claude Marx, le directeur général du gendarme de la place financière luxembourgeoise. Cette phrase n’est pas anodine puisque l’institution a signé jeudi un accord-cadre de partenariat avec l’Université de Luxembourg via le Center for Security, Reliability and Trust (SnT) en matière d’intelligence artificielle appliquée au traitement de données financières. Cet accord de partenariat entré en vigueur le jour de la signature pour une durée de trois ans et reconductible, est lié à cette fameuse stratégie.

Le premier projet initié dans le contexte de l’accord, intitulé « Automated Compliance Checking and Query Answering for Fund Documents » vise à recourir à l’intelligence artificielle pour extraire des informations de la documentation transmise par les gestionnaires de fonds dans le but d’en vérifier la conformité et d’en exploiter les données. « Au travers de ce projet, nous pourrons identifier les passages qui méritent une analyse approfondie et valider automatiquement les autres. Il nous permettra ainsi un traitement plus rapide » de ces dernières tout en augmentant la qualité de leur analyse », a précisé Jean-Pierre Faber, membre du comité de direction de la CSSF, cité dans le communiqué commun aux deux institutions.

Afin que le projet réussisse, la CSSF mettra à disposition des experts du métier fonds d’investissement et des experts informatiques. Le SnT, fera lui valoir son expertise dans le domaine de l’intelligence artificielle.