Voici ce qu’il faut retenir de l’actualité de ce jeudi 12 juin 2025
Social : Convention collective renouvelée chez Worldline Financial Services (Europe) S.A. et Worldline Europe S.A.
L’OGBL et le LCGB ont signé mardi la nouvelle version de la convention collective de travail pour les 250 salariés de Worldline Financial Services (Europe) S.A. et Worldline Europe S.A., a-t-on appris mercredi. Le contrat social est effectif du 1 er janvier 2025 au 31 décembre 2026. L’accord prévoit, entre autres, un renforcement du droit à la déconnexion et intégration du télétravail (conformément à la loi) et une augmentation linéaire des salaires de +0,6% en 2025 et 2026.
Etude : Au Luxembourg, on hérite souvent de ses grands-parents
Une étude publiée par Capital Group, société de gestion d’actifs également présente au Grand-Duché, révèle que 64 % des répondants luxembourgeois déclarent hériter directement de leurs grands-parents. En outre, 72 % des personnes interrogées ont consulté un avocat lors de la planification de leur succession.
Entreprises : Victor Buck Services souffle ses 25 bougies
Fondée en l’an 2000 par Nicolas Buck, la société Victor Buck Services (VBS) a désormais 25 ans. Elle a fêté son anniversaire début juin dans les locaux de sa société mère POST Luxembourg. Pour rappel, VBS propose des services de gestion du cycle de vie des documents – de la création et de la production à la distribution multicanal et à la transformation numérique – « en aidant les organisations à gérer et à fournir des communications essentielles de manière sûre, efficace et durable ». Filiale de POST Luxembourg et présente en Europe, en Asie et en Australie, VBS aide les entreprises à externaliser leurs processus et à améliorer leur communication grâce à des solutions hybrides sur mesure.
Marchés : « Au Japon, le tumulte politique ne devrait pas masquer des fondamentaux solides », selon Lombard Odier
Selon Homin Lee, Stratège macro senior, Edmund Ng, Stratège actions and Sami Pepin, Stratège obligations chez Lombard Odier, les investisseurs craignent que les élections législatives de juillet ne menacent la discipline budgétaire du Japon. Malgré son isolement politique croissant, le Premier ministre a maintenu des orientations budgétaires prudentes sur le moyen terme. « Cette relative discipline budgétaire et la réduction des aides pandémiques ont permis de réduire les déficits publics. Mais les nouvelles mesures de relance proposées par les partis d’opposition pourraient inverser la tendance », analysent-ils.
La perspective de déficits budgétaires accrus sous un potentiel nouveau cabinet explique « le malaise des investisseurs à l’égard du marché des obligations gouvernementales japonaises (JGB) ». Les investisseurs en JGB ont également dû faire face à « la réduction du bilan de la BoJ, à la normalisation de la politique monétaire et à une évolution de la demande d’obligations à échéance longue liée à des changements réglementaires », ajoutent-ils.
Pour eux, l’instabilité politique pourrait ne pas « perturber le marché financier japonais autant que ne le craignent les investisseurs ». Premièrement, « la coalition au pouvoir pourrait réussir à conserver sa majorité à la Chambre haute et donc confirmer sa politique budgétaire prudente ». Deuxièmement, « une démission forcée du Premier ministre pourrait déclencher des turbulences empêchant tout accord sur un nouveau plan de relance ». Troisièmement, « un budget supplémentaire servant de compromis entre des propositions divergentes aurait un impact plutôt modeste sur la dette, tout en soutenant légèrement la croissance à court terme ». Les deux experts s’attendent à ce que la Bank of Japan (BoJ) maintienne son taux directeur à 0,5% jusqu’en fin d’année et ne reprendra « progressivement ses hausses de taux qu’au premier trimestre 2026, à mesure que les pressions sur l’inflation des services s’atténueront et que les turbulences récentes sur les taux s’apaiseront ».
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