Luxembourg : pas d’index au premier trimestre 2025

Selon les derniers chiffres du Statec, le taux d’inflation annuel est passé de 1 à 0,8 % au mois de novembre, pas suffisant pour déclencher le mécanisme de l’index. Il faudra donc encore patienter avant de voir les salaires et les pensions augmenter.

Pas d’index sous le sapin, ni en janvier. A qui la faute ? A un taux d’inflation annuel trop faible. D’après le Statec, il a reculé le mois dernier de 0,2 % se positionnant désormais à 0,8 %. Un niveau trop insuffisant pour déclencher le fameux mécanisme de l’index.

En comparaison mensuelle, l’indice des prix à la consommation a baissé de 0,5 % à cause du gaz et des frais de voyage. Le prix du gaz de ville a diminué de 7,2 % par rapport au mois d’octobre. Le passage à la pompe était moins coûteux pour les automobilistes roulant à l’essence (-1,2%). En revanche, ceux qui possèdent un véhicule diesel devaient payer un peu plus pour remplir le réservoir (+1%). Quant au prix du mazout de chauffage, il a grimpé de 0,3 %. Si on compare avec novembre 2023, « les prix des produits pétroliers sont inférieurs de 12.6% », souligne l’institut de la statistique.

Le prix en baisse des voyages a également pesé sur l’inflation. Les séjours ont été « 12.6 % moins chers » qu’en octobre. Les billets d’avions ont été moins onéreux de 14.5%.  Par rapport à novembre 2023, ils sont inférieurs de 3.9%, tandis que les voyages à forfait sont supérieurs de 11.1% .

Le poisson surgelé pèse plus dans le portefeuille

Par ailleurs, des hausses de prix ont été notées dans le domaine de l’entretien et réparation des voitures (+0.5%) et les services de téléphonie mobile (+2.2%).

Et dans le caddie, qu’est-ce que cela donne ? Les prix de l’alimentation ont eux aussi fait un pas en arrière. « Les plus fortes baisses ont été constatées pour les pommes de terre (-2.8%), le riz (-3.3%) et la viande de volaille (-1.3%) », pointe l’institution. Il en est de même pour les eaux minérales (-2.1%) et les spiritueux et liqueurs (-5.7%).

En revanche, les consommateurs ont dû payer plus cher le poisson surgelé, la nourriture pour bébés et les pâtes alimentaires et couscous. ( +2.9% pour le premier) (+3.1% pour le second) et enfin pour le dernier (+2.6%). En comparaison annuelle, les prix alimentaires dans leur ensemble sont supérieurs de 0.6%, les boissons non alcoolisées de 1% et les boissons alcoolisées de 1.6%.